Conseils et réflexions pour réussir comme adjointe virtuelle

Quoi penser quand tu démarres ton entreprise d'adjointe virtuelle

 « Comment RĂ©ussir en tant qu’Adjointe Virtuelle : Conseils et RĂ©flexions »

Avoir son entreprise comme adjointe virtuelle, c’est facile lorsque tu es bien prĂ©parĂ©e et que tu sais oĂč tu t’en vas avec tes skis (expression quĂ©bĂ©coise qui veut dire : que la personne est perdue dans ce qu’elle dit ou fait).

Pour t’aider Ă  bien mettre en place ton entreprise d’adjointe administrative Ă  distance, je partage avec toi quelques rĂ©flexions que tu devrais amorcer pour qu’elle puisse ensuite croĂźtre.

PremiĂšrement, il te faut une offre de services bĂ©ton ! Qu’est-ce que j’entends par bĂ©ton ?

C’est simple, il faut que ton offre de services te ressemble, qu’elle soit courte et attire les clients avec qui tu veux travailler.

Pour t’aider avec ton offre de services comme adjointe virtuelle, je vais te poser quelques questions.

Comment choisir les tùches que tu veux offrir à tes clients ?

Qu’est-ce que tu connais actuellement comme tĂąches qui rendront service Ă  tes clients, mais surtout qui les aideront Ă  rĂ©gler leurs problĂ©matiques ?

Choisis une ou deux tñches, maximum trois, pour lesquelles tu possùdes l’expertise et que tu aimes faire. Sinon, ton entreprise ne survivra pas s’il manque un de ces deux critùres.

Le tarif, combien tes clients te donneront en revenu pour travailler avec toi ?

Maintenant, rĂ©flĂ©chis Ă  combien tes clients te payeront pour utiliser tes services. Je t’annonce que si tu as une entreprise, ce n’est pas pour faire du bĂ©nĂ©volat, tu dois prĂ©voir un prix juste qui rendra hommage Ă  ta valeur. Pense que le client fait affaire avec toi parce qu’il ne sait pas comment faire, ou parce qu’il est dĂ©bordĂ© ou parce qu’il n’a pas la bonne mĂ©thode. Donc, tu es sa superbe hĂ©roĂŻne qui va sauver sa problĂ©matique pour qu’il puisse envisager une croissance.

OK, mais comment on dĂ©cide d’un prix ? Bon, lĂ  est la question ! Sache qu’il y a plusieurs façons de fixer un prix. Tu peux proposer un tarif Ă  l’heure, une banque d’heures ou Ă  forfait, etc. Sur ce sujet, je te conseille de te procurer le livre d’Alexandra Martel, qui s’intitule Ajoute un zĂ©ro.

Dans le monde des adjointes virtuelles, les filles commencent habituellement avec un tarif horaire pour ensuite ajouter des banques d’heures et finalement elles se rendent compte que c’est plus rentable à forfait.

Ce que je vois, c’est que plusieurs adoptent 45 $ ou 50 $ l’heure, mais je ne conseille pas d’y aller en bas de cela. En Ă©tant entrepreneure, ce revenu est brut, mais il faut que tu penses Ă  en mettre de cĂŽtĂ© pour tes impĂŽts, ta retraite, tes taxes (que je te suggĂšre de mettre de cĂŽtĂ© au fur et Ă  mesure), ton marketing, tes dĂ©penses et ton revenu restant (profit).

En plus, imagine si ton entreprise explose et que tu dois dĂ©lĂ©guer, mais puisque tu demandes 30 $/heure tu ne peux pas te le permettre. Alors, tu vas travailler 70 heures par semaine et tu seras brĂ»lĂ©e, car financiĂšrement tu ne pourras pas dĂ©lĂ©guer. C’est un pensez-y-bien !

Comment tu vas faire pour les aider, c’est quoi ton processus ?

Dans ton offre de services, tu pourras Ă©crire comment tu fonctionnes pour servir le client. Est-ce que tu as des procĂ©dures en place pour effectuer les tĂąches ? Est-ce que tu analyses comment le client fonctionne prĂ©sentement pour te permettre d’optimiser ses processus ?

Si tu utilises un logiciel qui va justement optimiser le procĂ©dĂ© du client, tu peux l’écrire dans l’offre de services. Si tu as inventĂ© une nouvelle façon de faire, si ton expĂ©rience client est diffĂ©rente de ce que tu as vĂ©cu et que tu veux te diffĂ©rencier de cette façon, c’est le moment de le prouver.

Bref, trouve ton unicité et partage-la avec le client.

Avec qui tu veux travailler ? C’est qui ton client idĂ©al ?

Quand je demande avec qui tu veux travailler, tu auras compris que je parle de ton client idĂ©al, puis si tu es tannĂ©e d’entendre parler de ça, je peux aussi l’appeler avatar, persona ou autrement. Si c’est la premiĂšre fois que tu entends parler de client idĂ©al, sache que quand tu es entrepreneure tu en entends souvent parler et il y a une raison.

Cette raison est simple, c’est que trouver son client idĂ©al donne une bonne directive de la façon de parler Ă  son client, comment le joindre, connaĂźtre les problĂ©matiques qu’il vit dans son entreprise, etc.

Donc, allons-y avec les questions :

Selon tes compĂ©tences et ton expertise que tu as nommĂ©es dans ton offre de services, c’est quoi, selon toi, les problĂ©matiques de ton client idĂ©al ?

Par exemple : Tu offres de la mise en page de documents Word, ton client idĂ©al, n’a aucune idĂ©e comment fonctionne Word ou il connaĂźt seulement la base du logiciel et pas toutes les possibilitĂ©s de celui-ci. Son problĂšme, c’est qu’il veut offrir Ă  ses clients de beaux prospectus avec graphiques, mais il ne sait pas comment ça marche.

Autre exemple :

Tu offres la crĂ©ation de formulaires de sondage. Une des problĂ©matiques de ton client idĂ©al c’est qu’il reçoit les rĂ©ponses de ses clients par courriel. Il met son sondage dans un document Word et envoie le tout par courriel. Alors, au lieu de recevoir des centaines de courriels avec les rĂ©ponses du sondage, il fait affaire avec toi. Solution : Tu es la solution, tu prendras le document du client et tu pourras crĂ©er les formulaires directement dans le document au lieu d’un PDF, ou tu lui prĂ©pareras un sondage Google form pour qu’il puisse ensuite en sortir les rĂ©sultats.

(ici tu auras compris que ça dépend du besoin du client)

C’est quoi les habitudes de ton client ?

Tu dois te demander pourquoi tu dois connaĂźtre les habitudes de ton client, non ? En fait, c’est simple, si ton client utilise les rĂ©seaux sociaux, alors il faudra que tu sois prĂ©sente sur les rĂ©seaux sociaux et, encore lĂ , tu dois savoir quelles plateformes il utilise, Facebook, LinkedIn, Pinterest, Instagram, Twitter, etc.?

Si au contraire, ton client n’utilise pas les rĂ©seaux sociaux, alors lĂ , son entreprise n’est pas en ligne. Il lit le journal le matin et se remĂ©more le tout en Ă©coutant les nouvelles le soir. Maintenant, tu sais que tu dois faire ta publicitĂ© ailleurs que sur les rĂ©seaux sociaux.

ConnaĂźtre ses habitudes va t’aider Ă  mettre en place tes stratĂ©gies marketing ainsi que ton systĂšme de communication.

Est-ce que tu préfÚres travailler avec un homme ou une femme ?

Tu dois te demander pourquoi je te pose cette question. En fait c’est simple, je pense que les hommes et les femmes n’agissent pas et n’interagissent pas de la mĂȘme façon. Nous avons chacun notre façon de communiquer. De mon observation quand les hommes communiquent en privĂ© (et lĂ  je gĂ©nĂ©ralise !) il n’y a pas d’émoji, c’est neutre, sans Ă©motion. Si je me prends en exemple comme femme, je mets souvent des Ă©mojis.

Outre mes observations, peut-ĂȘtre que tu es plus Ă  l’aise pour XY raisons de transiger avec les femmes ou les hommes ?

L’important est de te respecter dans tes choix.

Es-tu prĂȘte Ă  changer ta façon de penser et Ă  adopter un mindset d’entrepreneur ?

Souvent, je vois des adjointes virtuelles poser diffĂ©rentes questions sur les groupes Facebook et une des questions qui revient souvent c’est : quel est le salaire d’une adjointe virtuelle ?

Chaque fois que je vois ça, mes yeux saignent.

Lorsque tu es adjointe virtuelle, tu es travailleuse autonome, ce qui veut dire que tu ne reçois pas un salaire, mais bien un revenu. Un salaire c’est lorsque tu travailles POUR une entreprise et non quand tu travailles AVEC une entreprise (ton client), alors dans ce cas on parle de revenu.

Aussi, tu ne dois pas penser que tu n’es pas capable de te vendre, change ta façon de penser sur cela aussi.

PremiĂšrement, tu te vends depuis ta naissance, oui oui, quand tu pleurais, tu rĂ©clamais ton biberon, ton changement de couches, ton bain ou parce que tu avais faim. Donc, tu vendais l’idĂ©e que tu avais besoin de couvrir un besoin essentiel.

Aujourd’hui, ne vois pas la vente comme un boulet et ne t’autosabotes pas avec des pensĂ©es nĂ©gatives sur la vente, mais vois plutĂŽt ça comme quoi tu es l’hĂ©roĂŻne de l’histoire de l’entreprise de ton client.

  • Tu es la solution Ă  sa problĂ©matique
  • Il a besoin de toi pour continuer Ă  dĂ©velopper
  • Il fait appel Ă  tes services pour ton expertise

Alors tu vois, si tu ne faisais pas partie de sa vie d’entrepreneur, il continuerait à avoir des problùmes 😉

Est-ce que tu es prĂȘte Ă  prendre soin de toi ?

Que tu commences en entrepreneuriat ou que tu aies dĂ©jĂ  une entreprise prospĂšre, une des clefs qui est importante pour rĂ©ussir ou continuer son succĂšs, c’est de prendre soin de la personne derriĂšre l’entreprise.

 

Imagine si tu ne vas pas bien, qui continuera à faire rouler ton entreprise d’adjointe virtuelle? La fondation de ton entreprise c’est toi, aussi simple que ça.

 

Alors je te conseille de prendre soin de toi et ça n’a pas besoin d’ĂȘtre de coĂ»ter cher. Cela peut ĂȘtre aussi simple que de prendre un cafĂ© avec une amie, de lire un livre, d’écouter un film, d’aller au spa, bref, fais-toi plaisir !

Comment vas-tu te faire connaßtre auprÚs de ta clientÚle ?

Je te dirais que le mot clĂ© ici est « visibilité ». Si tu es une personne timide, pas de problĂšme. Aujourd’hui, avec les diffĂ©rentes mĂ©thodes, tu n’as mĂȘme pas besoin de voir les gens. Bon, OK, je ne te conseille pas de rester chez toi sans sortir comme un ermite.

 

Mais tu peux utiliser les réseaux sociaux, tu peux te faire connaßtre par ton infolettre, par courriel, par une page de vente ou un site Web complet, etc.

 

Puis si tu prends ton courage Ă  deux mains, parce que le dĂ©veloppement de ton entreprise te tient vraiment Ă  cƓur, alors tu peux faire des lives, du rĂ©seautage en ligne ou en prĂ©sentiel, proposer des Ă©vĂšnements ou des dĂ©fis gratuits.

 

Je sais, je sais, c’est un long article, mais je voulais partager avec toi de bonnes rĂ©flexions Ă  avoir quand tu veux devenir adjointe virtuelle.

En parlant de visibilitĂ©, vient crĂ©er des liens avec des femmes qui ont la mĂȘme ambition que toi sur le groupe Facebook »Les Leaders virtuelles ».

 

Bonne lecture !

Partager cet article